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Groove, devoirs et le​ç​ons

by Dany Carpentier

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1.
Dessert 03:43
Dessert Watch out c’est Digglydan au migglimic qui attaque. L’art de prendre les commandes de la situation sur un clap. Attention à tous les cardiaques, les fermés d’esprit, les plates, comme si vous pensiez vraiment connaitre le rap. Je le fais depuis 3 pommes, mais les thèmes ont changé. Des occasions en nombre, pour me mettre en danger. Les foules de 3 à mille, je suis venu les manger. Parce qu’on peut se comprendre entre esprits dérangés. Tu peux taper du pied ou sur celui du voisin, j’espère juste tu le connais bien, sinon ça craint. Tu peux tourner en rond comme un poule sans tête. Tu peux sauter dans les airs si c’est ton anniversaire. Tu peux juste écouter juste ça ça va faire mais tu comprendras rien, t’entends juste la caisse claire. Faut tu recommences plus doucement pour trouver les repères. Je le répète je me reprends faut que ce soit clair Refrain : As-tu apporté de la matière? On va commencer par le dessert? Watch out c’est Digglydan au migglimic qui attaque. L’art de prendre les commandes de la situation sur un clap. Attention à tous les cardiaques, les fermés d’esprit, les plates, cette fois c’est la bonne, faut que tu saches. Je débarque frais comme une prose, qui viendrait te réveiller, une belle journée ensoleillée, style métamorphose. Je débarque comme une pause(pause), bien arrivée au moment bien méritée, il fallait bien s’arrêter. Je débarque comme une cause(cause), un militant qui rassemblerait le gens restant léger au présent. Je débarque ici pis j’ose (j’ose), prendre les mots, les vôtres pour qu’on se comprenne qu’on se suive sur le flôt, qu’on se donne la peine, sans que rien nous impose, qu’on s’en rappelle longtemps cette fois-là tout d’un coup. Pour qu’on oublie rien comme un collecteur d’impôt. Refrain Donne-moi c’te micro que je le morde, que je le croque. Je m’en moque si ça te choque, j’ai un truck plein de stock. Je suis le fruit de mon époque, les résultats de mon bloc, si t’es présent dis donc pull up, (pull up). Pis si tu cherches le f%?* pour lui c’est réciproque. Même vivant je reste en paix, je me dis tant pis si ça te plait pas. Pour bin d’autre truc je m’en fait c’est ¨plus fort que moi¨ comme Sega. J’arrive en force comme un neuf, t’inquiètes Tu connais la suite. Donne-moi le mic que je te set, que je te montre ce que j’existe. Si je fais le fou comme un cinq, tu perds le nord, tu t’écartes, passe-pas tout droit. C’est pas tout d’être leader, parce au fond on ne fait qu’un. Parce qu’au fond on ne fait qu’un.
2.
Groove devoir et leçons J’ai le goût de step up de sortir de ma dormance. De me pousser hors du confort pour retrouver mes récompenses. On cherche tous à se rendre utile, pour les siens pour le lien, merci pis de rien, le reste est futile! J’arrive les poches vides la tête pleine, un stock de créativité logé à côté de l’adrénaline. Parce que quand on a la chienne, on dégaine, on se démène, on règle les problèmes, on se donne la peine, rien d’autre à perdre. J’ai le gout de step up, de sortir de ma torpeur, de m’accorder un quart d’heure pour un rap que je sais par cœur. À c’t’heure, je te lance des mots comme un pasteur qui aurait pris un cout de funk dans le collimateur. Acteur d’un mouvement de bon augure, de renouveau supra-léger doucement allez-y prenez rendez-vous au salon de décoiffure c’est comme Édouard aux mains d’argent qui découpe selon la température. REFRAIN Quand je prends le micro c’est pour le discours. Pour ta maman je le fais sur du disco. Va pas penser que c’est du divertissement, c’est groove et devoirs et leçons d’existence. Je me débarrasse, je me sépare de mes épaves. Je me vois renaitre et je dis pas que je sais pas. Je suis la corneille, sur l’épouvantail qui emmerde vos scandales vos emballages à deux balles. La parade, y’a ceux qui l’écrivent, ceux qui la marchent, ceux qui la regardent, si vous saviez comment je m’en tape! Je veux vivre la vie que j’ai envie de vivre pas celle que la société me dit de suivre. Je veux voir longtemps mes enfants grandir, pis je suis capable de les nourrir. Je veux pas que personne me dise quoi faire. J’ai ma tête pis je l’occupe à part entière. Je m’accroche à rien d’autres de ce que je décide. Je garde les yeux ouverts, je résiste. Le suicide, l’illicite, sois lucide, trop de victime du régime capitaliste. C’est triste, ça existe. Avec tout ce qu’il nous mette dans la tête, il faut être fou pour faire semblant et croire que ça s’arrête, que tout est normal et qu’il faut continuer le train-train quotidien, all right! Le suicide, l’illicite, sois lucide, trop de victime du régime capitaliste. C’est Hermétique, extrémiste Refrain J’ai le gout de step up un pied en dehors du cadre, sortir de mes gonds, mes démons, en dehors du corps. Reprendre les commandes (commandes) du pilote à bord, la saveur, mes valeurs, élever la barre! J’ai le gout de step up un pied en dehors du cadre, allez voir là-bas si j’y suis pour refaire ma mappe mon équilibre de vie. Je connais le régime de survie. Surprise, le stress turbine use les ressorts dans le hors-piste. Trop se retenir c’est comme contenir un engin explosif, responsable de tes exposés corrosifs. Faut lâche prise, man. Délivrer des envies d’errance, aux valeurs de vie mesurer l’adhérence. J’ai le goût de step up avant de péter une syncope. C’est Hiphop mais ça y va, ça y va. Vas-y gars, arriva! Lève les bras si tu veux pas, ou même si tu veux pas!
3.
Quota 02:57
Quota Il y a quelque chose dans l'atmosphère une certaine énergie. La douleur est temporaire, comme disait Ali. Il faut se bouger le derrière mais ça je te l'ai déjà dit, faire quelques efforts, drette là, aujourd'hui. Certains subissent la pression, d'autres la transforme. Là est la question où l’on prend forme.On devient une boule de stress ou une bombe, à force de prendre conscience dans quoi on s’enfonce. Un pas dans la bonne direction et ça y est c’est fait. Juste maintenir la cadence dans le projet. On s’en rend pas compte quand on garde le cap. On se surprend nous-mêmes, c’est là qu’on s’épate. Comment t’as fait? Non je le sais pas vraiment. C’est tellement haut que ça me donne le vertige. J’y ai mis du mien et un peu d’agrément, c’est juste le début qu’est-ce c’est que tu veux j’te dise! Ok, ok, ok, là ça va trop vite, tu peux plus ralentir t’arrêter pis that’s it. C’est toi qui l’a voulu et c’est une poursuite, mais si tu t’arrêtes, tu verras pas la suite. Au rythme où vont les choses, on dirait que tu l’échappes. Avant tu trouvais ça drôle, mais c’est là tu claques. Tu perds le contrôle, ça y est tu dérapes. Tu hausses les épaules, pfff tu t’en sacres. Là t’es pu toi-même t’es celui qui derive. Tu chires sur les chemins qui te mènent au délire. Y’a ceux qui analysent, y’a ceux qui se précipitent. Si tu fermes les yeux ça y est c’est pire. Tu voudrais tourner la page, t’as pas fait attention. C’est un dérapage, t’as trop d’ambitions. Arrête au garage t’as besoin de reparations, tout le monde te regarde tu subit la pression. T’es un kid ou un karatéking? Dis-moi t’es retranché ou t’as fait l’équipe? Tu vas te lancer ou t’es resté pris? Tu fais rien ou t’en a trop pris? Tu t’inquiètes ou t’en a trop faite? Job, substance et relation, prudence il faut doser, c’est l’équilibre impose ou ton corps il va te causer et décider de se reposer.
4.
FRAIS ET DISCO Je prends mes jambes à mon cou, je marche un autre bout vers mes rêves ou poussé par mes obligations floues. Encore faut-il que ce soit les miennes, courir pour une victoire c’est pas comme fuir la défaite. Tout dépend de ce qu’on nourrit comme bête, qu’est-ce qu’on met dans notre assiette. J’arrive avec ma casquette basket nonchalant mais frais comme une pastèque. Inspecte le terrain vert de tes ancêtres. Enjambe la forteresse, le temps qui se dresse derrière nous reste plus qu’à demeurer sur la vague. Le balan, entre les risques et le talent de jouer avec, foncer en gardant la main sur le break. Le moins fou arrive en dernier, le moine sage y est déjà allé, l’enfant recommence chaque jour, à toi de vivre le bon tour, encore faut-il savoir dire bonjour. Allez-vous colorier pas juste les contours? C’est pas une peinture à numéro, c’est une baignade sous zéro, juste avant l’apéro. Héros ou blaireau, torero on verra jusqu’où on dansera. Ça se passe et ça passera. Viscérale, garder le feu même misérable. Courage bout d’viarge c’est pas comment on s’en sort, c’est après quoi on s’attache, on s’accroche, on s’accorde, l’encrage. La liberté est relative à la grandeur de la cage. De quel côté tu regardes? Sois tu vois tout noir ou tu te contentes de voir tout court. Allez vous colorier, pas juste les contours? Dans cette vie qui n’a rien d’un concours. Souvent vaut mieux faire le sourd que de faire le saut, les occasions sont nombreuses trompeuses. As-tu le cran de tes crocs? Lire sans les yeux, parler sans dire un mot. Quand je me lève le matin pis qu’il fait beau, je suis frais et disco. Je me suis levé trop, je t’encore un peu chaud, je suis frais et disco. J’ai rien à me mettre sur le dos mais j’ai mon chapeau, je suis frais et disco. J’ai le ventre vide mais c’est funky à la radio, je suis frais et disco. Quoi de neuf, pas de bluff, toi tu te vois à quel niveau? Quels côtés sont tes rivaux? Toi as-tu appris le pivot? Solide sur les patins, lève ta tête joue pas solo. Commence par dire bonjour au voisin si tu veux être écolo. Confiance en tes moyens avant la finance être loyal. Avant de la fiancer te dire ça y est je vais me lancer dans l’incroyable. Se penser plus grand que soi voir plus loin que le mirage, avoir la foi c’est un choix. Ça se voit pas dans le visage, ni dans la voix pour avoir le soleil même sous ton toit.
5.
Rossignol 02:44
Rossignol Beaucoup roulent à toute allure mais sur les chapeaux de roues. Beaucoup veulent crier leurs trippes mais personne les écoute. Combien veulent donner la vie avant même de la connaître? Mais chu pas mieux que ceux-là pour être bien honnête. Beaucoup pour reprendre leur souffle vont fumer une cigarette. Beaucoup pour gagner leur vie, ne travaillent qu'à la perdre. Combien demande le respect sans vraiment en donner? J'en ai manqué à plusieurs, j’espère être pardonné. Combien n’ont pas le temps mais le prennent pour s'en plaindre? Combien se pensent grand mais sont attachés à des chaînes? Beaucoup rêve de voyager mais ne font qu’accumuler. Léger léger comme une brique, dur dur de s’envoler. Inscrit au cours de yoga, combien stress pour l’arrivage? Se vanter d’être végétarien avec du bacon dans la salade. C’est comme sacrer après un cycliste dans l’embouteillage. La shop nous mène à mort mais on se présente à l’ouvrage. On va porter nos enfants, c’est élémentaire. École privée égal temps supplémentaire, mais au fond ils ont besoin d’un père pis d’une mère mais sont bin trop occupé sur leur cellulaire. Refrain : Bonjour messieurs, dames, comment va? Je vous souhaite que le meilleur, que le bonne grâce vienne à vous, pis soit bon payeur. Que demain soit mieux qu’hier, du répit pour une petite heure. Trouver le courage de se ramasser même à la petite cuillère. On vit dans le futile, c’est comme ça qu’on se sent bien. Parle-moi pas de tes problèmes, j’essaie d’oublier les miens. J’ai beau vouloir les oublier, dieu sait que je m’en souviens. On a beau se mentir à soi-même, ce qu’on lance reviens. La vie est un boomerang, le karma nous tient. De toute façon pas le choix, on sait pas qui pointer du doigt. Se pardonner à soi, il faut garder la foi, se pardonner à soi, il faut garder la foi. Autant spread the love. Au moins, je sais que ça revient. Autant prendre ce qui s’offre, je sais quoi faire de mes mains. Autant spread de love dans tout ce que je conviens. Autant spread the love laisse-moi voir on est combien. Autant spread the love au moins, je sais que ça revient. Autant prendre ce qui s’offre en bien, en bien seulement en bien. Refrain On veut rester vivant ais on mange la mort, pense la mort, venge la mort. On veut rester vivant, on devrait, rendre l’amour, étendre l’amour, chanter l’amour. On veut rester vivant, mais on perd notre temps, on vend notre temps, on fait notre temps. On veut rester vivant, n devrait, pendre notre temps, laisser le temps, oublier le temps. On veut rester vivant, on subit notre sort, accepte notre sort, maudit notre sort. On veut rester vivant, on devrait sortir dehors, faire du sport, pis se dire qu’on est fort! (…)Du jour au lendemain, t’es sous leur emprise. Faut garder la tête froide et savoir faire des choix. Être capable de faire le vide et le plein à la fois. C’est comme en cuisine, t’sais, tu fais avec ce que t’as, faut juste pas rester immobile si t’as les pieds dans les plats. Ils tirent dans le tas. Il resserre l’étau. Pige dans le coffer, vendent les veto. Y’a que ¨demande et offre¨ dans les affaires de l’état. Faire le robot payer de l’impôt, faut être fait tough. Faire semblant que tout est beau, oui-oui to the go! Un canard dans une marée noire, ça te coule sur le dos. Ça finira dans ton eau je t’en passe un tuyau. Imbroglio pour le profit. Yo t’écoutes-tu le rossignol?
6.
Décollage 03:15
DÉCOLLAGE Je prépare mon décollage, un nouveau programme. T’inquiètes c’est pas grave, c’est juste la prochaine phase. Je mets mes écritures dans le grand livre, juste un paragraphe, tu me connais je veux le partage parce qu’on est pas que de passage. Aussi bien se serrer la pince quand on se retrouve dans les parages, on veut que le courant circule mais on construit des barrages. Je me concentre à être humble et entier, parce que personne connait le moment où il faut débarrasser le plancher. Je prépare mon sarcophage, héritage ancestral. J’ai des rêves dans le garage s’incarner c’est de l’ouvrage. Faut mettre l’énergie pis le courage. Si le savoir est une arme, le savoir-être est un gage. Aussi bien de garder l’équilibre pis de penser où on regarde. Quand on avance sur un fil, avec plein de gros messages. Attiré vers le vide quand y’en a beaucoup qui s’emballe. Ceux qui reste planté là, deviennent végétal. Refrain : Si on n’est pas, ce que l’on voudrait, forcément on devient ce que l’on subit. C’est quand on réalise ce que l’on souhaite vraiment qu’on revient en vie. Je prépare mon naufrage, je m’entraine à la nage. T’inquiètes c’est pas grave, c’est la sagesse qui se télécharge. C’est normal à mon âge, les perspectives font contrastes, au-delà du mirage, au-delà de vos belles faces. Au-delà des images quand les yeux nous trompent le 3e œil regarde, c’est le côté sombre. La lumière nous aveugle quand le soleil plombe. Combien choisissent leur mission du berceau à la tombe? Combien sont là pour vivre combien sont là pour mourir? Difficile de rester en place, on préfère courir. On passe notre temps à travailler pour un jour se sentir libre. On passe notre temps à jacasser, c’est notre let motiv. Refrain Un vent souffle sur les berges de ma ville. Le changement pousse mais ça ne fait pas lever les voiles. Y’a les marins qui veulent vivrent, y’a les marins de merchandise, combien osent encore prendre le large et vivre le risque? La tempête vide la table, fait de la place à inestimable. Combien veulent que ça arrive? Combien font pour que ça vienne? Combien veulent devenir nageur avec les poches pleines? Faire face au soleil, fermer les yeux, prendre son souffle, les ouvrir un peu moins vieux. Le coeur n’vieillit pas encore faut-il le découvrir. Dans les limbes de la routine, ensorcelé par le regime. Pour voir la forêt faut grimper aux arbres. Si la vie nou offre que des citrons, on s’ouvre une shoppe à lemonade. Je fais ma brasser de lavage pour être clean avec moi-même. Une fois par semaine minimum c’te beat là rencontre mon haleine. Un temps pour se salir, un pour sécher, sur a corde à linge, un dernier pour évacuer le stress du manège. Rien sur les épaules, en santé, à l’aise. S’il le faut demande à l’aide suspens l’instant. Protège on équilibre, ouvre une parenthèse. Merveilleuse mélodie qui vient se poser sans que ça paraisse. Faut distinguer le repos et la paresse. Y’a un monde dans le ventre de la baleine. Au cœur de la bête on s’en fout tant que ça laisse pas un gout amer. Faut garder la cadence mon frère, que jamais ça s’arrête. Le reste on s’en balance, y’a juste de l’amour en fait, juste de l’amour à donner.
7.
Petit interlude d’un long voyage C’est comme ça que je rappe, mec. C’est comme ça que je ne m’arrête jamais. Je ne veux pas rester sans rien il faut que je m’accepte, que je renouvelle ma cassette que je brasse mes concepts. À la recherche des limites du paraître, c’est pas qu’une question de modèle. Mais faut se sortir du trou comme une belette, pas rester sur les os comme un squelette, je construis mon vaisseau avec mes amis intra terrestres. C’est comme ça que je m’apprête à plonger dans mes histoires drette pour réveiller la planète, à faire danse les loups et les mouettes. Pour les fous, les fins, les keks, les pecnots, les secs. Respecte ceux qui réfléchissent plus que ceux qui se la pètent. C’est comme ça que je me donne que j’transforme que je pardonne, je pratique mon art, c’est le pactole, comme dit Daniel Boucher, allez partons. Le tempo tape sur les clous du bateau, comme un marteau. C’est comme ça que je fly, que je m’évade, je mets les voiles, que j’arrive à me réchapper du long voyage, à faire une parenthèse en paraphrase. Si la vie c’est une routine (facque) faisons-en du jazz. C’est pas avec du ¨pareil¨ qu’on fait de l’original. Sur cet air de piano-jazz, je pourrais y étendre mon moral, aussi doux qu’une chorale, aussi précieux que le littoral. Le but c’est de vivre enfin, une existence mémorable, pour les amis, la famille. Oser, lever les voiles et rendre hommage.
8.
Pis you? 03:54
Pis you? Fais pas comme si tout était tracé d’avance, comme si la vie t’avais pas surpris avant. Dis moi comment, peut-on penser être libre sans jamais vraiment prendre son temps? Fais pas comme si tout était tracé d’avance, comme si on ne pouvait pas, se réinventer, se donner une autre chance, balancer ses envies et les réincarnées ensemble. Fais pas comme si on avait qu’une seule route, coûte que coûte, qu’il fallait porter l’étiquette du condamné, à faire ce qu’on s’attend, laisser tomber ses ambitions d’enfant. Fais pas comme si t’avais pas le gout de faire le fou, de faire le drôle, de refaire le monde à ta couleur. Vouloir, pouvoir se mouvoir et s’é-mouvoir. Fais pas comme si t’avais pas le temps il existe une façon,encore faut-il se lâcher pour retrouver ses passions. Fais pas comme si t’avais pas le guts, l’étoffe du tough. La force d’amorcer un virage de sorte. Envisager une autre phase qui porte vers ce que t’es et non ce que t’as. Qui fait tourner le moteur très tôt, qui fait écho dans tes idéaux. Réalise ce que tu vois de haut. Laisser aller, ose tomber le fardeau. Fais-toi cadeau d’un bateau et savoure si tu sais ce que ça vaut. Laisse passer la pression, laisse le cœur envahir la raison. Fais de ton chantier ta maison, ta famille ton solage. Érige pas des mûrs en carton si tu connais déjà l’orage. Fais-toi un toi tout entier. Des châssis plein d’horizon. Quelque chose d’authentique construit loin d’une prison déjà. Quelque chose de léger mais avec de grandes ailes pour faire grandir ta ribambelle. Ok, je m’emporte mais tu sais où je t’emmène. Envahie par le désir de faire de quoi de ma peau, ça bouille en dedans faisons donc de quoi de beau! Pas trop vite mais je sens que ça presse faut exister, on s’en sortira pas vivant fa’que aussi bien d’insister. Bin assis un confort, ça ronfle fort dans mon coin. Bien sûr on est pas né dans le foin. À la longue on prend soin mais on perd nos moyens. À la longue on se transforme en larve bave devant l’écran à regarder l’autre mais au fond le reflet c’est le nôtre. Fa’que on se nourrit d’aventure. On se méfie des habitudes. Pour se recentrer y’en a qui fume, qui brûle d’envie d’arrêter d’attendre, prendre l’occasion de se surprendre, apprendre à se défendre. Ne pas capituler, ne pas se rendre bref, rien est trace d’avance.
9.
Bam bam 04:42
Bam bam Ça ça sera pas un hit y aura pas de refrain. Pas de clip pas de flafla, ça sera pas un tremplin. À force de suivre l’exemple, on devient des pantins. C'est tellement prévisible, on veut pas savoir comment mais combien. Faut réinventer le mouvement, bam bam. Que ça t'étonne que ça détonne bam bam. Pas de semblant bam bam. Que du vrai dans tes colonnes, que ça montre comment on se porte bam bam. Tu manques de quoi si à chaque fois faut que ça pogne pendant qu'il pose et veulent être à la page, moi je rappe dans la rue, les bars, les salles ou tout seul. C’est de la musique qui parle, ça veut pas dire des coups de gueules. Icitte on communique, un dj une foule, un microphone. Fais-leur un gros sourire si t'en vois qui front, si non fais aller ta tête et tes neurones. Fais-toi pas d'hypothèse communionne bam bam, c’est toujours trangkillossébienàlaise bam bam. C'est pas comment tu pèses mais comment tu gères. Apprendre à rester toi-même si tu vises la grande carrière, un jour tu roches t'apprends à manger des pierres pis à chier du toc. Tu peux avoir un bon prix pour ta garnotte! On fait un big up à ceux qui font de l'art qui devient de l'or et les souvenirs deviennent symboles. Pas de hasard dans ce bas monde, pige des brides de règles mais dans la nature y’en a qu'une seule si tu veux tendre l'oreille, tu y repenseras quand tu seras tout seul. Les pieds bien ancrés, les yeux vers le soleil, ils deviennent ce qu'ils voient et voit ce qu'ils deviennent. Ils veulent être à la mode mais la mode passe comme les saisons. Devine qui cogne à la porte pour te vendre une belle prison. Dis-moi ce que tu consommes, je te dirai à qui t’appartient (X3), en même temps je connais personne qui se possède en entier. Semi-zombie, on a la forme sur le fond d’écran. On n’a rien compris, on voudrait être enseignant mais c’est souvent gênant c’est comme présenter le monde à ses enfants. La lumière nous aveugle, la routine nous endort, l’espoir fait vivre pis l’équilibre fait qu’on s’en sort. Vouloir vivre libre fait qu’on se censure. Ne pas pleurer fait qu’on se sent fort. On se plaint mais on endure. On crie au vol mais on en demande encore, encore. On crie bien fort pis on s’emporte pis f $%?& après? On accepte pis on s’endort. L’humanité ronfle avec des rideaux pis des bouchons. Fatigué de payer le prix ça fait pousser des boutons. On arrête les pushers, les pharmaciens se disent coup donc ¨on évite les doublons¨. On vient au monde et on nous montre le bien le mal. Assez vite on se rend compte que tout ça se mélange. On se méfie, même de nous-mêmes, avant qu’on demande ceux qui donnent les réponses. À qui faire confiance quand l'histoire est écrite par les plus cruels sauf dans l’insconscience. Ceux qui tirent les cordons tirent aussi les ficelles. Pas un jour sans l'envie de se pousser loin d’ici, une île déserte comme dans nos rêves. Je suis ce qui m'élève, je fuis ce qui me rabaisse. Beaucoup vendent leur âmes à rabais. On aura tous un rappel devant l'éternel. On sait que le temps s’arrête. Je tâche de m’en rappeler chaque semaine. Ça aura valu la peine. Amen
10.
Sorcière 04:05
Sorcière Refrain : Des cris, des doutes, du bruit qui me pousse à boute(…)au mal de cœur, c’est là que je vois noir autant que j’ai peur, j’implore ma douleur. L’autre jour je suis parti, un genre de randonnée, ça avait dépassé ma pensée, je venais de revenir. Ça avait brassé dans maison, j’avais de quoi à me pardonner. J’avais du temps en avant de moi t’sais, comme v’la une coupe d’année, style sandwich au baloney. Il est apparu une forêt, qui voulait me croquer. Les arbres m’envahissaient, les écureuils se moquaient. Faut croire que je l’avais provoqué à force de trop rester choqué. F%?& it j’avance sur un sans fin, man. Les heures passaient comme un refrain simple simple comme du pareil au même. Un chevreuil me dit what’s up, je lui réponds ¨chill¨. À ce moment je me rends compte que le stress se défile. Que je suis en train de me perdre, sûrement. Que la vie nous donne des leçons mais c’est souvent sournois. Tout ça tient sur quoi? T’es sûr de quoi toi? Tout ça n’est qu’un rêve sinon pourquoi? Refrain Isolé du monde, loin de ce qui parait, j’ai dû me tremper jusqu’au épaule, en traversant le marais. J’ai regardé ma montre mais elle avait fait un arrêt. J’avais pourtant l’impression de m’être consume comme une cigarette. Écran de fumer, aveuglé d’un coup, j’avais mis les pieds, au beau milieu d’un trou. Une cabane tout moisie, tout était raide mort. Je ne pouvais pas croire que quelqu’un pouvait y dormir. Une petite voix me disait d’ouvrir, que l’idée allait bientôt me sourire. Plutôt j’ai eu envie de courir, soupir. J’ai perdu ma route, pour me prouver, fallait-il peut-être que je me perde pour apprendre à me retrouver? Fallait-il que je pète un câble pour apprendre à renouer? La vieille m’attendait. J’avais pris le temps de souffler. Elle était là muette, braquer dans un silence cruel. Dans son univers parallèle, elle se fait ma gueule à m’envoyer des problèmes. Refrain Elle nous pitch des images sans savoir pourquoi, elle nous met les yeux devant les trous, juste pour voir. Un genre de tournoi, entre nos idées pis un miroir. J’ai rencontré une sorcière dans c’te sous-bois.
11.
Où va mon Québec? Refrain : Où va mon Québec je ne sais guère. Arrivé il y a à peine 30 ans, je ne connais pas la tête de ses ministères, on n’a pas les mêmes valeurs en dedans je voudrais dont qu’ils soient sincères quant à l’avenir de nos enfants mais tout ça reste un mystère derrière les portes du parlement. Vas-y achète la paix, paie le prix de ta liberté, t’es bin mieux de ne pas parler, les chialeux sont pas invités. T’es devenus quoi dans ton trou? Trouves-tu ça normal de te voiler de la vérité? T’es certain que la paix est dans le silence? Lance tes idées pour qu’on s’entende. Tendre l’oreille ça veut pas dire se plier. Lier nos routes pour être ensemble. Il me semble que de se parler, c’est humain. Mainte fois j’ai essayé de comprendre, prendre tout le monde avec la même confiance mais (…). Messieurs mesdames représentants Dites-moi vous portez la parole de qui? Ça donne l’impression que vous faites semblant, comme ces produits en épicerie. Une image bien orchestrée pour miroiter une vérité, pour moi c’est juste un mensonge si vous nous en dite que la moitié. Ce qu’on ne sait pas, nous fait du mal, c’est sournois mais c’est réel. Une poignée dans le dos, fais-tu confiance aux nouvelles? Je vis pas la tête dans le sable. Je veux juste qu’on se donne une chance, un sens, qu’il sache qu’on est vivant et brave. Un espace au dialogue, un partage de parole, nos opinions ne seront pas les mêmes mais au moins on se rapproche, comme personne comme humain, peut-être oser y croire qu’on se donne la main, la chance, l’espoir. Refrain La démocratie est un dialogue de sourd, ils disent nous écouter mais au fond ils sont où? Aujourd’hui amer, demain j’aurai des doutes, je sais qu’à quelque part la solution est en nous. Désabusé où est notre pouvoir? Si toi t’es amusé dis-moi ce qui te donne espoir. Peut-être qu’à plusieurs on réécrira l’histoire ou juste une page j’aurai fait mon devoir. Refrain Je vis dans un pays qui se cherche, qui se trouve que dans l’argent. Pourtant le passé est riche mais on préfère écrire l’avenir et ignorer chemin faisant. On est des coureurs de bois qui ignore le grand chef. On préfère faire à notre tête comme si on était né hier. Comme si on pouvait en attendant faire semblant d’être éternel. Faible et rampant pour des cennes. On vaut mieux que ce qu’il propose, on vaut mieux que les yeux de la reine. On aime mieux repartir à zéro. Faudrait rencontrer l’ancêtre qui s’est battu comme un héros pour que l’on puisse se promettre de se croire tous égaux. (Louis-Joseph Papineau)
12.
Capitaine 02:30
Capitaine Frères, sœurs, dites-moi ce qui nous rassemble qu’on puisse, juste une fois, croire qu’on se lève. Voir la lueur dans les yeux de plusieurs, comme si on avait qu’une vie à vivre! Faudrait le faire au nom du rêve, cultiver ses saveurs, partager cette chance (tu le sais) c’est majeur. Il faut synchroniser les cœurs, entre nous. Effacer les peurs, d’un coup. Comprendre qu’on a plus à apprendre, si on se laisse surprendre. Il faut laisser une brèche, au pire on aura gagné au change. On avance, on avance et on sonde, et si un jour on fait du surplace ce sera pour rendre nos racines plus profondes. Est-ce tu sais pourquoi on se cherche autant? Pourquoi? La destination est peut-être plus simple, peut-être enfouit dans nos souvenirs d’enfant. Peut-être qu’on cherche pour rien, peut-être que ça nous gène d’avoir notre sort entre nos mains. Pourtant nos enjeux sont les mêmes. Pis on regarde qui est-ce qui mène. Peut-être qu’à force de se laisser gouverner on verra c’est qui le capitaine? Capitaine?

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released March 24, 2020

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Dany Carpentier Québec

Des mots, un flot, des notes en soutien, un désir d’aller prendre contact avec une civilisation, Dany Carpentier aime plonger dans son univers funkophone et établir des correspondances avec d’autres âmes réceptives. Enfant des quartiers populaires de la 2e ville francophone d’Amérique, il aime les grandes scènes mais garde toujours un pied sur le bitume. ... more

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